BAHIDJA

lately, i’ve been sitting in the backseat of my own life.. on cherche des sourires sur les joues de cette princesse-là, pourtant si lointains déjà. elle questionne beaucoup trop son for intérieur pour croire à mieux, se laisse lentement étouffer par l’orage que ses idées noires sustentent ; self-sabotage. ça fait passer les maux pour de l’humilité lorsque tous la regarde -- lait et miel, à l’écoute et à l’écart.. ingénue dans chaque entreprise comme une luciole dans le noir sur le devant de la scène malgré tous les non-dits qui la font pleurer jusque dans les bras de morphé une fois le baisser de rideau.

((entracte.))

la biche s’est fait la malle entretemps. non pas qu’elle se donne les moyens de poursuivre un rêve: elle se veut fuir sa réalité.

j'comprends pas pourquoi ça ne s'arrête pas ; peut-être que j'ai déjà passé la fin? si la plupart la disent chanceuse, bénie, gardée par Allah, elle n’a jamais arrêtée de penser qu’elle y était restée, au final -- entre les restes de tôle, l’odeur de gazole et le goût du sang, écrasée par la terreur, l’horreur et la mort. fille du milieu d’une famille pakistano-algérienne et musulmane: plus qu’un dommage collatéral dans un accident de voiture loin d’être anodin pour le coup, orchestré par Haine et Ignorance dans un bûcher bien plus conséquent qu’a priori.

des adieux déchirants à la Vie, la belle, la jeune, l’attrayante et fulgurante. adieu au rose désert, à l’enfant-trophée, à la liberté et aux bourgeons d’espoir maintenant morts-nés. le Jahannam se fait entendre au loin, grondant, dans ce corps d’estropié lacéré de part et d’autre, haï par son hôte.